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Présentation

Au moment de l’entrevue, Pierre Vandendriessche est enseignant et responsable du département de l’agroalimentaire à l’école Junia ISA à Lille en France. Il a 15 ans d’expérience dans l’industrie agroalimentaire et donne des cours en gestion de production, performance industrielle et ERP à l’ISA depuis plus de 10 ans. Il est certifié au niveau un et deux de ERPsim et a formé plusieurs enseignants en France et en Thaïlande.

Utiliser ERPsim en classe

Pierre Vandendriessche utilise ERPsim dans de nombreux cours pour de futurs ingénieurs aux niveaux undergraduate (licence) et graduate (master). Il utilise le simulateur pour présenter des concepts basiques de processus d’affaires et d’ERP à ses étudiants, mais aussi pour approfondir certains aspects. Selon le cours dans lequel il enseigne, il utilise ERPsim en début ou en fin de semestre.

Ses jeux préférés sont le Manufacturing Extended et Logistics Platinum Game, mais il aimerait aussi explorer plus le Retail Game dans le futur. Il utilise le jeu Manufacturing pour ses étudiants en deuxième année de maîtrise, car il le considère très complet, intéressant et utile pour les faire réfléchir. Pour les deux jeux, il aime introduire ses étudiants en début de semestre avec les versions d’introduction et ensuite passer aux versions plus compliquées.

Dans certains cas, il aime également commencer avec le jeu Manufacturing pour ensuite passer au jeu Logistics. Cela permet à ses étudiants d’être à l’aise avec l’interface SAP mais ensuite d’avoir un nouvel ensemble de décisions à prendre et de règles de jeux à comprendre. Ses étudiants se retrouvent ainsi en situation de débutants avec de nouveaux défis à relever, ce qui leur permet également de remettre en question leur façon de travailler dans les jeux précédents et/ ou de changer leur façon de prendre des décisions.

Pour moi, ERPsim est un très bon couteau suisse, dans le sens où ça permet d'aller d'une étape d'initiation, de dédramatisation pour des étudiants qui ne sont pas trop dans ce genre de thématique ... et on peut malgré cela aller très loin avec des étudiants qui sont plus aguerris. Sur un aspect plus métier, c'est aussi un couteau suisse dans le sens où on va suffisamment profond dans la gestion de la chaîne logistique, de la gestion de production, mais aussi dans du "cost controlling", donc on a de nombreuses disciplines possibles.
C'est vraiment un outil qui est très flexible. Je l'ai utilisé de préférence en présentiel et, pendant la pandémie, en distanciel complètement avec des étudiants que je n’avais jamais vus qui étaient à l'autre bout de la France.
L'utilisation d'ERPSim a métamorphosé l'implication des étudiants dans l'acquisition de compétences non seulement sur les processus de business en industrie agroalimentaire, mais également sur la gestion de données (powerQuery, powerPivot, powerBI).

Bien qu’il préfère enseigner en présentiel, Pierre Vandendriessche a utilisé ERPsim lors de ses cours pendant la pandémie. Il commence par introduire ses étudiants en mode synchrone avec des scénarios plus simples pour leur faire prendre en main l’interface utilisateur et comprendre les transactions. Ensuite, il passe à un mode asynchrone pour favoriser la réflexion, la stratégie et la mise en place de tactiques par les équipes. Le mode asynchrone permet également à ses étudiants de concevoir des tableaux de bord pour avoir accès à de l’intelligence d’affaires. Cette alternance entre le synchrone et l’asynchrone permet aux étudiants de vivre des moments de haute intensité quand le jeu roule, mais aussi d’avoir des périodes plus calmes ou ils peuvent analyser leurs décisions.

Pierre Vandendriessche considère ERPsim comme un couteau suisse de l’apprentissage. Il permet de passer de l’étape d’initiation et de dédramatisation de l’interface et des transactions à la formation d’étudiants plus aguerris et capables d’utiliser le simulateur ainsi que l’interface SAP réelle. Un autre aspect qu’il aime bien chez ERPsim est que les domaines qui peuvent être enseignés avec sont vastes, de la gestion de la production et de la chaîne d'approvisionnement au contrôle des coûts. De plus, la simulation augmente également la satisfaction et l’engagement de ses étudiants qui ne sont pas forcément intéressés par les ERP initialement. Il arrive à susciter un intérêt chez eux et à les rendre compétitifs malgré leurs cursus différents.

À FAIRE

Lors des premières séances d’entraînement, il recommande de noter l’état mental et physique lorsqu’on entre pour la première fois en contact avec ERPsim. De cette manière, il est possible de se rappeler la sensation que vont vivre les étudiants lorsqu’eux aussi auront leurs premiers contacts avec ERPsim. C’est une sensation qui s’oublie vite lorsqu’on est à l’aise avec le simulateur.

Lors des premières parties de ERPsim, il recommande de ne pas être seul et de les faire avec d’autres professeurs.

Il est aussi important de faire beaucoup de tests avec les différents scénarios et les flux oData avant d’enseigner.

À ÉVITER

Il faut éviter de se lancer avec le nombre maximal d'équipes lors de la première séance d’enseignement avec le simulateur. Allez-y à petits pas.